W'adhrun

La première mention enregistrée du W’adrhŭn est un chant de la saga de Charles Armatellum qui parle de son traité de paix avec les tribus primitives au-delà des montagnes Claustrine. Pendant des siècles, les histoires de sauvages nomades avec des bêtes géantes prédominantes qui habitent au-delà des frontières de la civilisation ont été une source de divertissement, de plaisir et de délibérations abstraites paresseuses parmi les érudits et historiens éponymes. La vérité est si éloignée de ces théories et de ces mots d’esprit que les terrains vagues et les oasis du W’adrhŭn sont éloignés des foyers luxueux dans lesquels ces discussions ont généralement lieu.

Il est peut-être compréhensible que les érudits de l’humanité soient si dédaigneux dans leurs opinions sur cette jeune race. Les W’adrhŭn sont en effet une civilisation naissante, qui a été forcée de vivre des ressources limitées disponibles dans les Terres désolées au-delà des montagnes Claustrine. Ce manque de ressources les a contraints à une vie dure, souvent violente alors que différentes tribus s’affrontent pour les sources de nourriture ou d’eau, avec des équipements et des vêtements qui semblent presque primitifs aux yeux des royaumes civilisés. De telles descriptions abstraites sont vaguement connues de l’élite savante.

Il leur est également connu que les W’adrhŭn sont « juste une autre » création des Spires, par conséquent, ils sont conçus un peu comme les drones sans esprit que les exilés lancent sur le champ de guerre pour mourir à la convenance de leurs maîtres ou les abominations terrifiantes mais insensées qu’ils ont lâchées sur le monde. Mais contrairement aux tentatives et créations précédentes, les W’adrhŭn n’ont jamais été destinés à compléter leur cortège de monstres, de tueurs ou de troupes sacrifiables. Ils étaient censés être une race de vrais guerriers, une force d’avant-garde imparable capable d’assurer la Réclamation de la patrie de l’Exil ou d’assurer la domination du Directoire sur Eä une fois cette mission accomplie.